12 janvier 2016

Alfa Roméo 4C 2013

En 2007 était inauguré le renouveau très réussis du design de la gamme Alfa Roméo avec la super-car très limitée 8C Competizione. En 2008 suivait la commercialisation de la citadine Mito présentée la même année et en 2010 c'est la berline compact premium Guilietta qui était lancée sur le marché. En 2013 le groupe Fiat poursuit dans sa volonté de repositionner le constructeur centenaire de Milan au coeur de la passion automobile et comme un acteur majeur sur le marché du premium avec l'Alfa Roméo 4C, présentée d'abord sous la forme de concept-car au salon de Genève en 2011, où elle y fit sensations si ce n'est une des plus grandes attractions très bien accueilli par la foule et la presse spécialisée. Et pour cause, conçu telle une petite super-car, Alfa Roméo renoue avec ce qui est l'essence même de la voiture de sport. La production de la 4C est limitée à 1000 unités annuelle pour le marché européen, ce qui lui assurera une côte soutenue sur le long terme, chose rassurante pour les acheteurs de cette Alfa Roméo 4C vendue au prix de base de 51 500 euros.
C'est vu de face que la 4C impressionne le plus avec une largeur de 1,86 mètres pour une hauteur de 1,18 m. Coupé sportif très compact avec ses 3,99 m de long et un empattement de 2,38 m, elle en impose comme rarement vu sur une voiture de cette taille. Élue plus belle voiture de l'année 2013 il est vrai que la 4C est une réussite, reprenant les codes actuels de la marque mais dans un style très peu chargé, qui laisse supposer une certaine légèreté, à l'image de la face avant très épurée qui conserve un air de famille évident avec la 8C. On émettra un petit regret pour les magnifiques phares avant du concept 2011 qui ne sont plus de la partie néanmoins depuis la 4C Spyder sorti en 2015 on est revenue à quelque chose de plus conventionnelle avec des optiques avant retravaillés qui sont aussi disponibles sur le coupé en option. Pour l'habitacle si on peut comprendre la démarche de gain de poids absolu de la part d'Alfa Roméo, certains plastiques tout comme l'autoradio Alpine semblant venir du début des années 2000 sont difficilement appréciables dans une voiture de ce niveau de standing et de prix de plus est que l'assemblage se fait chez Maserati à Modène. Pour le reste tout n'est pas noir et dans son ensemble la finition se veut même plutôt réussis, avec une mention spéciale au carbone apparent de la structure centrale du plus bel effet. Qu'à cela ne tienne, le client pourra profiter d'un choix de personnalisation assez conséquent à l'image des magnifiques baquets en cuir en option.
Le 1750 Turbo Benzina Alfa Roméo (ou plutôt Fiat Powertrain Technologies) est une base déjà connu, apparu en 2009 sur l'Alfa Romeo 159 TBI. Il développait alors 200 ch de 4750 à 5000 tr/m seulement et un couple de 320 newton-mètre disponible entre 1400 et 3750 tr/m, des chiffres plus en rapport avec un turbo-diesel que ceux d'une véritable sportive. En 2010 sur la Giulietta et sa versions la plus sportive Quadrifoglio Verde il subit une légère évolution de puissance avec 235 ch obtenue entre 4750 et 5500 tr/m et un couple maximum de 340 nm à 1900 tr/m. Placé en position centrale arrière et transversalement sur la 4C, les motoristes ont effectués un gros travail d'allègement du bloc qui est maintenant entièrement en aluminium et plus léger de 22 kg. Si La puissance évolue peu le 1750 TBI gagne enfin en caractère avec ses 240 ch obtenue à 6000 tr/m. Son couple de 350 nm est toujours disponible sur une large plage de 2100 à 4000 tr/m. Il est associé à la boite automatique séquentielle 6 rapports et double embrayage à sec Alfa TCT, celle-ci permet des passages de rapport très rapide et sans perte de puissance en préparent le rapport suivant avant que celui-ci ne soit engagé. Avec la ligne d'échappement Racing en option la sonorité dans l'habitacle et à l'extérieur est particulièrement plaisante pour un petit 4 cylindres turbo de même que les claquement lors de la monter et décente de rapport.
Un autre des points fort de l'Alfa Romeo 4C est son châssis, la cellule centrale est en fibre de carbone et ne pèse que 65 kg alors que l'aluminium compose les parties avants et arrières. La carrosserie est d'un matériau composite appelé SMC (Sheet Moulding Compound), plus résistant aux chocs et déformations que l'aluminium et plus léger que la tôle de 20 %. Sur le train avant la 4C dispose de suspensions directement fixées sur la monocoque à système de triangles superposés et à l'arrière des suspensions McPherson avancée. La répartition des masses est de 40 % sur l'avant et 60 % sur l'arrière ce qui ce veut équilibrée pour une propulsion avec moteur et boite à l'arrière. La 4C est équipée de disques de frein en 305 mm à l'avant et 292 mm à l'arrière, hybride il disposent d'un moyeu en aluminium et d'une couronne en fonte permettant de réduire les masses non suspendues de 2 kg par disque, ils sont mordus par des étriers de freins Brembo en aluminium et permettent à la 4C une décélération de 100 à 0 km/h en seulement 36 mètres. Extrêmement légère avec un poids à sec donné à 895 kg, le poids en ordre de marche avec les réservoirs pleins à 90 % (réservoir d'essence de 40 litres) ne s'élève pas à plus de 940 kg DIN, ce qui donne un rapport poids/puissance exceptionnel d'environ 3,8 kg/ch din.
  • L4 TBI 1742 cm³
  • 240 ch à 6000 tr/m
  • 350 nm de 2100 à 4000 tr/m
  • 895 kg - à sec
  • 940 kg - à vide DIN
  • 0 à 100 km/h: 4,5 sec.
  • 0 à 200 km/h: 19 sec.
  • 400 m d/a: 12,5 sec.
  • 1000 m d/a: 23,2 sec.
  • 258 km/h
  • Voie Av/Ar: 1640 / 1600 mm
  • Empattement: 2380 mm
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