C'est au salon de Birmingham d'octobre 1988, que Jaguar présenta le
concept-car de la XJ 220, alors auréaulé quelques mois plus tôt de sa
sixième prestigieuse victoire aux 24 heures du Mans. Les débuts de sa
conception ont commencé au début des années 1980 sous l'égide de l'ingénieur
en chef Jim Randle. Le projet murit au fils des années et un concept fut
donc présenté à Jhon Eagn, alors patron de la marque qui valida les
investissements en ressource pour produire la XJ 220. Avec sa dénomination
revandiquant sa vélocité de 220 miles à l'heure, soit près de 350 km/h, elle
s'annonçait à l'époque comme la voiture à venir la plus rapides du monde. La
Jaguar XJ 220 sera produite à 281 exemplaires dont seulement 275 seront
vendues à une clientèle triée sur le volet.
La fin des années 80 marqua le début de l'avénement des supercars et donc
encore peu de voitures pouvaient revendiquer une telle présence. Si elle le
doit aussi à des proportions impréssionnantes inhabituelles à l'époque, le
design de la XJ 220 sait pour autant faire preuve d'une grande fluidité et
d'une élégance certaine sous tous les angles. Telle une voiture de course
son aérodynamisme a été travaillé en soufflerie avec un Cx de 0.36, qu'elle
doit aussi à un soubassement plat générant un effet de sol pouvant augmenter
l'appui tout en diminuant la portance liée aux flux d'air, croissant
directement avec les très impréssionnantes vitesses atteintes. Une autres de
ses particularités stylistiques et son toit tout de verre qui met en lumière
un habitacle résolument moderne pour l'époque de part son design et qui se
revet intégralement de cuir. Le tachimètre évidemment gradué jusqu'à 220
miles à l'heure rappelle à son conducteur le privilège de sa possésion.
Si initialement le concept de la XJ 220 fut présenté avec le V12
atmosphérique Jaguar réalésé à 6.2 et à 48 soupapes, ce sera finalement un
V6 3.5 biturbo 24 soupapes d'origine Rover qui sera retenu, le même qui
équipait déjà les Jaguar XJR sport-prototype de course de 1988 à 1991, mais
évidemment retravaillé pour une utilisation routière. Placé en position centrale arrière et d'une ouverture
d'angle de 90 degrès, le V6 perd face au V12 en noblesse, onctuosité et musicalité ce
qu'il gagne en poids, emcombrement, couple et reprise, grace à ses deux
turbos Garet T3 soufflant avec une préssion de 1 bar. Le moteur est couplé à une boite de vitesse manuelle à 5
rapports et l'embrayage est à double disque.
Le châssis repose sur une structure monocoque en aluminium lui conférant à la fois une importante rigidité et un poids contenu. Le système de freinage fait confiance à des disques de 330 mm à l'avant et 300 mm à l'arrière tous mordus par des étriers à 4 pistons. Les jantes de 17 pouces sont chaussées de pneus en 255/45 à l'avant et 345/35 à l'arrière.
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